Scielo RSS <![CDATA[Dados ]]> http://socialsciences.scielo.org/rss.php?pid=0011-525820100001&lang=en vol. 5 num. SE lang. en <![CDATA[SciELO Logo]]> http://socialsciences.scielo.org/img/en/fbpelogp.gif http://socialsciences.scielo.org <![CDATA[<b>Redistribution <i>and </i>development?</b><b> </b><b>the political economy of the <i>Bolsa Família</i> program</b>]]> http://socialsciences.scielo.org/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0011-52582010000100001&lng=en&nrm=iso&tlng=en The article offers a qualitative evaluation of Brazil's Bolsa Família (Family Grant or Family Stipend) Program, viewing it from the perspective of an income redistribution and development policy. Analyzing the program's most striking institutional characteristics -- targeting the poorest and setting conditions such as school enrollment and immunization of the family's children -- the article identifies a major weakness in the program's political economy that could jeopardize its sustainability as a redistributive and development policy. The article suggests that policies with such characteristics in extremely unequal countries like Brazil can make budget limitations endogenous, thus hindering the achievement of the program's own objectives. Two alternative directions are briefly explored: conversion of the program into a hybrid policy, both targeted and universal, and emphasis on the provision of child education services.<hr/>Dans cet article, on cherche à faire une évaluation qualitative du Programme Bourse Famille, sous la perspective d'une politique de redistribution du revenu et de développement. En analysant les principales caractéristiques institutionnelles du programme - l'accent mis sur les plus pauvres et les conditions d'éducation et de santé -, on y souligne une fragilité importante à propos de son économie politique qui peut mettre en péril sa durabilité en tant que politique redistributive et de développement. On suggère que des politiques de ce genre dans des pays où les inégalités sont trop grandes, comme le Brésil, peuvent rendre endogènes les limites de budget, de façon à nuireàla mise en œuvredeleurs objectifs eux-mêmes. Deux directions alternatives sont brièvement présentées: la conversion du programme vers une politique hybride de politique ciblée et de politique universelle, et un accent mis sur la fourniture de services dans l'éducation des enfants. <![CDATA[<b>Federalism and territorial equality</b>: <b>a contradiction in terms?</b>]]> http://socialsciences.scielo.org/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0011-52582010000100002&lng=en&nrm=iso&tlng=en The study explores the relationship between federalism and territorial inequality, taking Brazil as the object of analysis. The conclusion is that there is a trade-off between territorial inequality reduction and the full autonomy of local governments. The central government's redistributive role seems to be a condition for reducing revenue inequality between jurisdictions, and so reducing inequality in citizens' access to public services requires the central government to perform redistributive and regulatory role. On the other hand, local autonomy pushes toward inequality. Hence, federal regulation and local autonomy are combined in a given polity, the result tends to be bound inequality.<hr/>Dans ce travail, on examine les relations entre fédéralisme et inégalité territoriale, le Brésil étant l'objet d'étude. On conclut qu'il y a un compromis entre la réduction des inégalités territoriales et la pleine autonomie des autorités locales. Le rôle redistributif du gouvernement central semble une condition pour réduire des inégalités interjuridictionnelles du revenu et, par conséquent, l'inégalité d'accès des citoyens aux services publics dans le cadre d'un état nation. En outre, le produit de l'autonomie local is inégalité. Donc, quand on trouve régulation fédérale et autonomie locale, le resultat le plus probable est que l'inégalité soit controlé au-dedans de certains intervalles. <![CDATA[<b>Explaining intolerance in an integrated Europe</b>]]> http://socialsciences.scielo.org/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0011-52582010000100003&lng=en&nrm=iso&tlng=en The article contends that Euroscepticism is a fundamental variable for a good understanding of the support for new extreme right-wing party platforms in national elections among all Western European countries. Based on voting data for parties aligned with the new far right in European national elections, the article maps the growth of extreme right parties and tests the correlation between the support for intolerance and variables pertaining to economic and social issues, perceptions, and representations. The findings provide empirical evidence to confirm that the preference for intolerance is not based on material or economic dissatisfaction, since identity is the main focus of concerns and claims in the new political cleavage that supports the new extreme right.<hr/>Dans cet article, on affirme que l'attitude euro-sceptique est une variable fondamentale pour la réflexion sur la préférence que les électeurs européens occidentaux montrent envers des programmes de partis d'extrême droite lors de leurs élections nationales. À partir des données recueillies concernant les votes en faveur des partis qui suivent la nouvelle idéologie d'extrême droite lors des élections nationales européennes, on dresse la carte de la croissance des partis d'extrême droite sur ce continent et on pose la corrélation entre le soutien donné à l'intolérance, d'une part, et les variables économiques et sociales, de perception et de représentation, de l'autre. Les résultats viennent confirmer empiriquement que la préférence pour l'intolérance ne se fonde pas sur des insatisfactions de nature matérielle et économique, puisque la principale source d'inquiétude et de revendications issue du nouveau clivage politique sur lequel s'appuie la nouvelle extrême droite c'est l'identité. <![CDATA[<b>Expertise and participation of the population in the context of nuclear risk</b>: <b>democracy and environmental licensing of Angra 3 nuclear power plant</b>]]> http://socialsciences.scielo.org/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0011-52582010000100004&lng=en&nrm=iso&tlng=en This article discusses the specificity of citizens' "participation" in contexts of decision-making on the acceptance of nuclear risk, demonstrating that such acceptance depends on mediation by professionals who are willing to translate the typical scientific jargon of technical reports and/or produce their own reports, by way of counter-expertise; otherwise, lay people are unable to confer scientific legitimacy to their arguments. The basic empirical references for the current analysis are the recurrent themes from public hearings organized for the licensing of two Brazilian nuclear power plants using German technology, Angra 2 and Angra 3, with emphasis on the latter, now undergoing prior environmental licensing. The forms of "social control" engendered in France serve as a counterpoint for developing the article's argument.<hr/>Dans cet article, on discute la spécificité de la "participation" des citoyens dans les cas de délibération sur l'acceptation du risque nucléaire, montrant que cette participation dépend de la médiation d'un professionnel capable de traduire le jargon scientifique des documents techniques ou établissant lui-même ses propres documents, à titre de contre-expertise; sinon, les profanes ne sauront légitimer leurs arguments scientifiquement. Dans ce travail, on prend comme base empirique les thèmes récurrents des audiences publiques organisées en vue du permis de fonctionnement des deux centrales nucléaires brésiliennes de technologie allemande - Angra 2 et Angra 3 -, surtout pour cette dernière, en cours de licence environnementale préalable. Les formes de "contrôle social" patriquées en France servent de contrepoint à la construction de ce qui est ici exposé. <![CDATA[<b>Advantages of immigrants and disadvantages of Afro-Brazilians</b>: <b>employment, property, family structure and literacy after abolition in western São Paulo state<a name="_ftnref1"></a></b>]]> http://socialsciences.scielo.org/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0011-52582010000100005&lng=en&nrm=iso&tlng=en Based on data from a municipal census in 1907, this study compared the situations of Blacks, White Brazilians, and various immigrant groups in early 20th century Western São Paulo. Contrary to assertions in the literature, many Black families were small coffee farmers, and Blacks competed with Europeans in various other manual occupations. Meanwhile, Blacks were almost completely absent from the elites, and literacy rates were extremely low among Blacks, including in the new generation, born after Abolition. The study analyzes the advantages and disadvantages of these various groups, thereby contributing to new hypotheses on the consequences of large-scale European immigration for the Black population.<hr/>À partir d'un recensement municipal, on compare les situations de Noirs, de Brésiliens blancs et de divers groupes d'immigrants dans l'ouest de l'État de São Paulo en 1907. Contrairement à ce que dit la littérature, de nombreuses familles noires travaillaient comme colons du café et les Noirs disputaient avec les Européens certaines occupations manuelles. Par ailleurs, on vérifie l'absence presque totale de Noirs parmi les élites ainsi que des taux d'alphabétisation très bas chez eux, y compris dans la nouvelle génération née après l'abolition de l'esclavage. En montrant les avantages et désavantages vécus par les groupes répertoriés, cette recherche aide à l'élaboration de nouvelles hypothèses sur les conséquences de la grande immigration sur la population noire. <![CDATA[<b>A Brazilian utopia</b>: <b>Vargas and the construction of the welfare state in a structurally unequal society</b>]]> http://socialsciences.scielo.org/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0011-52582010000100006&lng=en&nrm=iso&tlng=en This article joins the persistent (and still current) effort to decipher the riddle of Brazil's equally persistent inequality. Resuming the interpretation of modern Brazil proposed by Juarez Brandão Lopes in the 1960s, the article proposes to revisit the "Vargas Era" and its historical meaning and scope, in light of the reproduction of inequalities over time. The author contends that "regulated citizenship" generated the expectation of social protection among Brazilian workers, feeding the promise of citizens' integration, which was not fulfilled, while performing the task of finally (but not definitively) incorporating workers as artifices in the Brazilian state-building process.<hr/>Cet article s'ajoute à l'effort persistant et toujours actuel de déchiffrer l'énigme des inégalités persistantes, elles aussi, du Brésil. En reprenant l'interprétation du Brésil moderne proposée par Juarez Brandão Lopes dans les années 1960, on propose une révision de "l'ère Vargas", de ses signification et portée historique, compte-tenu de la reproduction des inégalités au long du temps. On affirme que la "citoyenneté réglée" a fait naître chez les travailleurs une attente de protection sociale, nourrissant une promesse d'intégration citoyenne qui, même si elle ne s'est pas réalisée, a eu finalement pour tâche d'intégrer mais pas durablement, les travailleurs en tant qu'artisans du processus brésilien de construction de l'État.